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"S'ils viennent à ma rencontre pour obtenir mon vote, je vais leur lancer ma chaussure au visage", prévient toutefois Muhammad Panah Soomro, un travailleur agricole d'un village voisin. "Bilawal est riche et vit à l'étranger. Son père est un abruti qui a volé le parti et la fortune de sa mère", lance-t-il.
GARHI [url=http://www.tkc.or.jp/kouso/cgi-bin/aska.cgi?mode=resm]nike air jordan pas cher Le p[/url] KHUDA BAKHSH [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] (Pakistan) (AFP)
Dans le fief familial de Garhi Khuda Bakhsh, où [url=http://www.giuseppezanottipaschere.com]giuseppe zanotti sneakers[/url] sont enterrés Zulfikar, pendu par les militaires, et Benazir, dont les assassins courent toujours, les supporters du PPP disent pourtant attendre encore la vraie "troisième génération" Bhutto menée par Bilawal Bhutto Zardari, fils de Benazir et du président Asif Ali Zardari.

Le PPP se défend bien de "sur-protéger" son étoile montante. "Nous ne pouvons pas risquer de perdre un autre chef", affirme Qamar Zaman Kaira, porte-parole du parti. Contrairement à ses rivaux, le PPP n'a pas tenu de [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister[/url] grands rassemblements publics, [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] mais gr?ce aux médias, "nous essaimons notre message", soutient-il.

"L'amour et l'affection que nous portaient son grand-père [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] et sa mère nous manquent", ajoute cet homme qui pourrait, pour [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] la première fois de sa vie, ne pas voter pour le PPP si Bilawal "ne vient pas nous rencontrer".
Malgré les menaces et l'absence de grands meetings avec Bilawal, les candidats locaux du PPP font une bonne campagne sur le terrain, estime Rasul Bakhsh Rais, professeur en sciences sociales à l'université de Lahore.
Le rassemblement annulé, Bilawal mis à l'écart de la foule, et un président impopulaire soup?onné de corruption, le PPP a perdu de son attrait pour Gulzar qui ne décolère pas. Comme Muhammad, il songe sérieusement à ne pas voter PPP.
Le PPP avait donné au Pakistan des dirigeants charismatiques comme Zulfikar Ali Bhutto, au pouvoir de 1971 à 1977, et sa fille Benazir, Première ministre à deux reprises de 1988 à 1990 et de 1993 à 1996. Le parti a dirigé le dernier gouvernement, le premier de l'histoire du Pakistan à compléter une législature.

Dans ce fief des Bhutto, riche famille de propriétaires terriens de la province méridionale du Sind à l'origine du Parti du peuple pakistanais (PPP), les pauvres supporters de la formation à l'héritage socialiste ont le moral à plat.
"Pour l'heure, il n'est pas possible de savoir si le parti formera le prochain gouvernement, mais il fera un bon score" aux élections, pronostique-t-il. [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] Et ce, même sans les votes de Muhammad et Gulzar...

Bilawal, 24 ans, doit guider la formation lors des élections législatives du 11 mai. Menacé de mort par les talibans, il limite toutefois ses apparitions en public.
Gulzar Ali Khawaja avait, lui, fait neuf [url=http://www.ycjlc.com/E_GuestBook.asp]barbour on[/url] heures de route pour assister au lancement de la campagne du PPP qui co?ncidait avec le 34e anniversaire de la pendaison du fondateur de la formation Zulfikar Ali Bhutto.
Pour la première fois de sa vie, Muhammad Urs songe à ne pas voter pas [url=http://www.0754cbtw.com/forum.php?mod=viewthread&tid=113568]jordan pas cher Fitness with an Attitude[/url] pour le parti du clan Bhutto lors des élections pakistanaises. Motif invoqué? La nouvelle figure de proue [url=http://www.osterblade.com]moncler sito ufficiale[/url] de la formation, Bilawal, ne vient pas "sur le terrain" comme sa défunte mère Benazir.

Mais pour [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] les membres de [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister france[/url] la base du PPP, cette candidature tient presque du sacrilège. "Le président Zardari a corrompu le parti. Bilawal ne devrait écouter personne d'autre que lui-même et venir à notre rencontre comme le faisaient sa mère et son grand-père", tance Gulzar.
Lors de la [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] cérémonie accessible uniquement à [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] la télévision d'Etat, Bilawal, jeune dipl?mé d'Oxford, parlait ourdou avec un fort accent et ne semblait pas à l'aise. Le jeune politicien a appelé à élire "tante Faryal", la soeur du président Zardari, candidate aux législatives dans le fief des Bhutto.
Le grand rassemblement prévu jeudi dernier dans le fief familial s'est ainsi transformé en cercle fermé au grand dam des partisans locaux. "Nous voulons que Bilawal vienne à notre rencontre, pour nous parler, pour conna?tre nos problèmes", lance Muhammad, 41 ans, qui vend des samosas dans le bazar local.