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L'eau est constituée de molécules d'H2O : deux [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] atomes d'hydrogène liés à un atome d'oxygène. Mais certains de ces atomes sont plus lourds que d'autres, formant des molécules d'eau plus lourdes. La teneur relative en ces différentes formes moléculaires, dite "composition isotopique", évolue au cours des processus atmosphériques. Par exemple, les molécules plus lourdes forment plus facilement des nuages. la composition isotopique de l'eau permet-il de mieux les processus nuageux et d'évaluer le réalisme des modèles de climat ?
A ce stade, les modèles de climat prévoient de manière consensuelle le réchauffement futur de la , mais l'amplitude exacte de ce réchauffement, ainsi que les changements de pluie, sont encore très incertains. Mes travaux constituent une petite pierre dans le cadre des recherches visant à mieux évaluer le réalisme des modèles de climat et la crédibilité de leurs projections. Une fois les qualités et défauts des modèles mis [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] en évidence, plusieurs questions s'ensuivent : comment améliorer ces modèles ? Et si des défauts persistent, quels sont leurs impacts sur les projections de changement climatique ? Ce sont les thèmes de mes futurs travaux.
de simulations numériques réalisées par des "modèles de ", reposant sur différentes hypothèses d'évolution des émissions de CO2.
Thèse soutenue le 7 décembre 2009. Université Paris-VI. Directeurs de recherche : et .
Pour répondre à cette question, il [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] s'agissait tout d'abord d' la composition isotopique de l'eau. En 2006 a eu lieu la campagne internationale AMMA (Analyse multidisciplinaire de la mousson africaine), visant à mieux les facteurs contr?lant les pluies et sécheresses au Sahel. Dans ce cadre, je suis allée prélever des échantillons de pluie à Niamey () au cours des orages.
Un modèle de climat est un outil informatique décrivant la dynamique de l'atmosphère, de l'océan et des surfaces continentales par des équations. Il en existe dans le monde une vingtaine, dont deux fran?ais. Ces modèles prévoient tous un réchauffement, mais sont en désaccord [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] sur son amplitude exacte [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] et sur les changements futurs des pluies. Par exemple, certains modèles [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] prévoient une augmentation, d'autres une diminution des pluies au Sahel, où les s essentiellement agricoles sont très vulnérables aux sécheresses. Comment quel modèle est le plus crédible ?
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Puisqu'on ne dispose pas d'observations du climat futur pour vérifier les projections climatiques, l'évaluation de leur crédibilité doit se autrement. On peut vérifier d'abord que les modèles reproduisent correctement les différents aspects du climat présent. Néanmoins, deux modèles également performants à cet égard peuvent ne pas prédire identiquement le futur. On peut aussi vérifier la capacité des modèles à les changements climatiques passés. Mais le changement en cours est différent des précédents, notamment par sa rapidité. Du fait de ces limitations, il importe de la [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] simulation des processus physiques élémentaires.
A l'aff?t des orages
Une incertitude majeure dans les modèles de climat est la représentation des [url=http://tsg.jcut.edu.cn/E_GuestBook.asp]moncler si[/url] nuages et des pluies. Pour mieux ces processus, en détail [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] différentes variables atmosphériques (humidité, pluie, température, vent...) est très utile, mais [url=http://home.xautoman.com/space.php?uid=2727&do=blog&id=386179]woolrich outlet Nokia paye cher son repositionneme[/url] pas toujours suffisant. L'objectif de ma thèse, effectuée au Laboratoire de météorologie dynamique, à Paris, était de considérer une variable supplémentaire : la composition isotopique de l'eau.
Je surveillais jour et nuit les images radar et satellite, à l'aff?t des orages. Dès qu'un orage mena?ait, je fon?ais en taxi africain à l'Institut de recherche pour le développement où un pluviomètre était installé sur le toit. Pendant plusieurs heures, je collectais la pluie toutes les cinq minutes, sous la pluie battante et les éclairs. Je suis revenue de ce séjour amaigrie et éprouvée physiquement, mais avec des données précieuses.
J'ai pu les interpréter, ainsi que de nombreuses informations complémentaires, à l' de modèles numériques. J'ai montré, par exemple, que la [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] composition isotopique de la pluie renseignait sur la dynamique des orages, en particulier sur les [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] courants d'air descendants jouant un r?le-clé dans leur propagation. Des mesures isotopiques par satellite suggèrent que les modèles [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] de climat sous-estiment ces courants. La composition [url=http://unitett.com/forum.php?mod=viewthread&tid=34720]abercrombie milano Get To Know More About NYC Limo Services New York[/url] isotopique de l'eau permet donc de si les modèles de climat simulent correctement de tels processus physiques.