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"Cette liste ne doit en aucun cas les patients à qui il a été prescrit un de ces médicaments à sa prise sans pris conseil auprès de leur médecin", martèle l'Afssaps. Reste que le doute semble instillé pour longtemps dans l'esprit des patients.
"Il est vrai que les médicaments sont aujourd'hui plus efficaces, plus puissants et ont donc plus d'effets secondaires : il faut à chaque fois réfléchir au bénéfice risque. La clé est la relation de confiance avec le patient", insiste le docteur Abramovici.
Pour répondre aux critiques, la direction générale de la santé vient de un message, par le [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=220683313529&ssPageName=STRK:MESE:IT]lancel Barcelona Str nde Und [/url] biais de son canal, "DGS-urgent", destiné aux professionnels de santé, rappelant que cette liste visait "à mieux , sans alarmer".
La défiance des Fran?ais à l'égard des produits de santé a été accrue avec le fiasco autour de la [url=http://www.pswgy.net.cn/E_GuestBook.asp]jordan pas[/url] campagne de vaccination de la grippe A (H1N1) en 2010. Plus d'un [url=http://www.mquin.com/gzparis.php]giuseppe zanotti[/url] Fran?ais sur trois (35 %) ne fait pas confiance au médicament, selon un sondage CSA pour Le Parisien publié le 16 janvier. Cette part atteint même 43 % chez les 50-64 ans, les plus grands consommateurs.
"Que dois-je faire ?, résume , 65 ans, atteint de la maladie de Parkinson, j'en suis à mon sixième médicament qui n'a pas réussi à mes tremblements, est-ce que je continue ?" La ligne téléphonique de la Mutualité fran?aise, Priorité santé [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] mutualiste, a ouvert un service spécial médicaments et Mediator, assailli d'appels.
Au désarroi des patients s'ajoutent les critiques des médecins. "C'est un balbutiement maladroit d'une agence plus habituée à avec les firmes qu'avec le public", commente le médecin , directeur de Prescrire, la revue qui avait alerté sur [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin[/url] le Mediator.
"Cette liste n'est pas adaptée au grand public. Elle n'a aucune finalité pédagogique, car [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister france[/url] elle rassemble des médicaments qui ont des degrés de dangerosité très différents et ignore des médicaments qui doivent être administrés avec beaucoup de précaution", juge le président de la Mutualité fran?aise, .
Sur le Web : ; ; ; .
"On est passé d'un extrême à l'autre, avec une défiance au-delàdu raisonnable, insiste Mme Adenot, les Fran?ais ne prenaient jusqu'ici pas vraiment conscience de la dangerosité des médicaments." Des Fran?ais qui consomment plus de médicaments que leurs voisins européens, selon une étude de l'assurance-maladie de 2008 menée sur neuf [url=http://www.reimeiconsul.com/cgi-bin/joyful/joyful.cgi]louboutin pas cher Three Tips[/url] classes de médicaments. "Il y a une idée re?ue très fortement ancrée dans les esprits : le réflexe médicament face à tout problème de santé ou facteur de risque", selon le professeur , médecin-conseil à la Caisse nationale d'assurance-maladie. [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] Les études montrent en effet que les visites chez le médecin se terminent par une ordonnance dans 90 % des cas, contre 43 % aux , par exemple.
Dans les pharmacies, les cabinets médicaux ou sur la Toile, les questions sont nombreuses. Dois-je mon bébé avec le Prévenar, présent sur la liste, se demande une jeune mère ? Dois-je arrêter le Lévothyrox - utilisé pour l'hypothyro?die - et dont les génériques sont visés ?, s'interroge une [url=http://www.mquin.com/gzparis.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] femme enceinte. "Un arrêt serait catastrophique", répond un [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] médecin. Dois-je ma fille de 15 ans contre le du col de l'utérus, sachant que les [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] vaccins Cervarix et Gardasil apparaissent sur la liste ?, se demande encore une mère.
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"Tout est mélangé, ce qui sème la confusion dans l'esprit des gens", ajoute Grégory Carret, directeur des études de l'UFC-Que . "C'est un grand amalgame, un fourre-tout où des médicaments dangereux c?toient certains sous simple surveillance", regrette pour sa part , médecin généraliste.
des produits de [url=http://www.mquin.com/gzparis.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] santé (Afssaps) de la liste des médicaments "sous surveillance". Livrée en vrac, sans grande explication, cette liste de 14 pages a été réclamée par le ministre de la santé, Xavier Bertrand, qui pr?ne une vaste réforme du système de pharmacovigilance et d'autorisation des médicaments depuis l'éclosion du scandale du .
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Les professionnels de santé estiment qu'ils auraient d? être prévenus avant la publication de la liste. "Si la volonté de transparence qui anime une telle démarche est louable, le gouvernement a oublié de prévenir en amont les médecins, qui ont découvert la fameuse liste au journal de 20 heures, alors qu'ils sont en première ligne", dénonce la CSMF, premier syndicat médical fran?ais, pour qui les patients ont été "plongés dans l'angoisse vis-à-vis de leur traitement".
Objectif raté. L'affaire du Médiator provoque "un tsunami, une rupture de confiance", constate la présidente du conseil national de l'ordre des pharmaciens, . "Nous assistons à une défiance de tous les acteurs. Il y a une suspicion à l'égard du prescripteur, du médicament, de l'Agence sanitaire..., constate-t-elle dans sa pharmacie. Et les remontées sont identiques chez mes [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] confrères."
La peur du [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler[/url] médicament va-t-elle se en rejet ? Certains professionnels de santé le craignent. "Il y a un [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] risque fort d'accro?tre la non-observance", constate le docteur Francis -Abramovici, membre du groupe des experts généralistes auprès de l'Afssaps et rédacteur à la revue Médecine. "Nous voyons des gens qui ne veulent plus leur traitement, d'autres qui souhaitent se sur le naturel, voire le charlatanisme, ou décalent leur traitement dans le temps. Or -l'arrêt des traitements peut un problème", confirme Isabelle Adenot.