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hollister sale A la mission locale, prendre le tem

 
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beioiog7y3l
Kapitan jachtowy


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PostWysłany: Śro 8:18, 16 Paź 2013    Temat postu: hollister sale A la mission locale, prendre le tem

A La Courneuve, 23 % des jeunes de moins de 25 ans sont [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] au ch?mage, un taux qui monte à plus de 35 % à la cité des 4000*. Et la moitié n'a aucun dipl?me ou qualification. Si le P?le [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister france[/url] emploi voisin oriente vers la mission locale tous les demandeurs de moins de 25 [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] ans, la vocation de la structure va au-delà d'un simple accompagnement à la recherche d'emploi. "Le rêve de la plupart des jeunes qui viennent, c'est qu'on leur trouve très vite un emploi bien payé en CDI et qui ne demande aucune formation ! constate Emmanuel Hourcade, un des 12 conseillers de la mission locale. Il nous faut d'abord leur faire comprendre que certains de ces critères sont incompatibles. Ensuite, une partie très importante de notre travail consiste à leur faire accepter de prendre du temps pour construire un véritable projet professionnel : faire une formation, trouver un métier qui leur plaise. C'est essentiel, car nous savons d'expérience que c'est ce qui garantit leur investissement dans la durée. Davantage que [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] de les envoyer tous faire de l'intérim dans les métiers en tension. Mais ce n'est pas toujours simple : car certains jeunes sont f?chés avec l'école, et l'idée de partir en formation leur rappelle de mauvais souvenirs.?Il [url=http://www.shewyne.com/peutereyoutlet.html]peuterey outlet[/url] faut parfois des mois pour les convaincre."
(D'autres portraits à suivre dans les prochains jours...)
Ces années de galère sont maintenant loin pour Fateh, 25 ans. Lui a arrêté ses études [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister pas cher[/url] après un BAC ES. "?a ne m'intéressait plus" confie-t-il. A 20 ans, il pousse la porte de la mission locale et rencontre Emmanuel Hourcade. "J'avais un embryon d'idée mais c'est lui qui m'a permis d'étayer mon projet et de m'inscrire au centre de formation pour devenir moniteur d'auto-école". Il s'enthousiasme pour cette formation "très concrète" offrant de bonnes perspectives d'emploi, s'investit, prend des cours du soir, et finit par obtenir son dipl?me. "Sans la mission locale, j'aurais eu beaucoup plus de mal. Au quartier, ne tra?nent souvent que les jeunes qui n'ont pas [url=http://www.shewyne.com/hoganoutlet.html]hogan sito ufficiale[/url] réussi. Ils vous tirent vers le bas. Dans les moments de découragements, mon conseiller m'a beaucoup soutenu moralement. Cela m'a motivé, parce que je voyais qu'il croyait en moi et je n'avais pas envie de le décevoir." Fateh est aujourd'hui moniteur d'auto-école à La Courneuve. Il envisage d'ouvrir sa propre entreprise. Toujours à La Courneuve : "Pour [url=http://www.turtle.or.jp/CGI-BIN/aska.pl/otto/kreger/dzhenet/tiuson/tipi/aska.pl]louboutin How To Increase The[/url] que d'autres aient envie d'aller de l'avant, il faut que ceux qui réussissent restent ici !"
"Ces jeunes subissent de plein fouet les mutations économiques de notre société : pour être autonome, [url=http://sci.upc.edu.cn/mpac/guestbook.asp]hollister[/url] tout est fondé sur le CDI, mais la plupart des emplois sont des CDD et parfois à temps partiel ! Le marché du travail est de plus en plus précaire et incertain, et il faut de plus en plus de garanties pour avoir un logement" déplore Emmanuel Hourcade. Il voit ainsi de plus en plus de jeunes privilégier l'entreprise plut?t que le poste, pourvu que ce soit à la RATP, à la SNCF ou dans la fonction publique, qui apparaissent comme des "bastions d'emplois durables".
Dans une troisième pièce spécialement destinée à la recherche d'emploi, Boubou, 18 ans, casquette vissée sur la tête, feuillette les pages jaunes. Il cherche une entreprise où envoyer son C.V récemment étoffé du Caces, nécessaire au métier de cariste. "Quand je suis arrivé ici au début, je n'étais pas sérieux. Et puis j'ai vu que mon conseiller était vraiment derrière moi. C'est lui qui m'a dit que j'étais [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] capable d'avoir l'examen, moi je n'y croyais pas. Alors j'ai arrêté mes bêtises. Et ?a a marché. Aujourd'hui je sens enfin que ?a avance pour moi".
Depuis 7 ans qu'il travaille à la mission locale de La Courneuve, le conseiller a vu entrer de nombreux jeunes sur la défensive dans son bureau. "Il faut beaucoup de temps pour réussir à gagner leur confiance. Pour arriver à les motiver. Car on ne peut aider que quelqu'un qui a envie d'aller de l'avant" explique-t-il. Le dipl?me n'est en effet pas le seul frein à l'emploi. "Pour certains jeunes, il peut y avoir aussi des problèmes de comportement : [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] quand ils ne se sont jamais vu poser de limites, l'arrivée dans l'entreprise est difficile. Là il n'est plus question de négocier : ni sur les horaires, ni sur le respect de l'autorité. Il faut qu'ils gagnent en maturité, pour l'accepter."
*
A.L
Sa?da, 21 ans, consulte des annonces par internet. En 3e, elle voulait s'orienter vers les métiers de la petite enfance. Mais il n'y avait pas assez de place. Alors on l'a envoyée vers un CAP Prêt-à-porter/couture. Elle a continué jusqu'au Bac Pro. Cinq mois après l'obtention de son dipl?me, elle est un peu perdue : elle n'aime pas sa formation et continue de rêver aux métiers de la petite enfance.
Juliana, 21 ans, tente de joindre un employeur. "Je n'ai aucun dipl?me à part le brevet. J'ai arrêté en seconde" raconte-t-elle. Originaire de Guyane, elle raconte être restée plusieurs années "sans rien trouver" avant de venir tenter sa chance en métropole. Elle vit aujourd'hui dans un foyer de jeunes travailleurs. "Je rêve d'être coiffeuse, mais pour l'instant je ne trouve personne qui veuille me prendre en apprentissage, je suis trop vieille !" Plus l'apprenti est ?gé, plus l'employeur doit le payer cher (25 % du Smic la première année pour un mineur, 53 % du Smic pour les plus de 21 ans), ce qui ne favorise pas les jeunes majeurs. "Je veux bien faire une formation, mais je voudrais un truc rapide : six mois, pas plus. Après ce sera une perte de temps. Un emploi me permettrait enfin de prendre un vrai appartement!"
De la rue, c'est à peine pourtant si [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler[/url] on devine son existence? : les locaux vieillots avec de toutes petites fenêtres et la porte austère pourvue d'un hublot sale n'incitent pas à entrer. "Nous déménageons au printemps, sourit Eric de Marez directeur des lieux. Mais [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] nous arrivons malgré tout à toucher 57 % des jeunes de 16 à 25 ans de notre secteur, ce qui est plut?t un bon taux de couverture !" Il faut dire que la plupart des jeunes viennent pour la première fois par le biais du bouche à oreille, conseillé par un ami, un frère, une s?ur.
Ce matin-là, Lucien, 19 ans, bonnet noir vissé sur la tête, patiente dans la salle d'attente. Cela va faire un an qu'il est suivi par une conseillère. Comme la majorité des jeunes fréquentant la mission locale, il n'a aucun dipl?me. "J'ai arrêté en 4e. C'était pas pour moi, l'école. J'aimais pas être enfermé dans une salle, raconte-t-il. Mon père m'a dit : 'tu n'arrêtes pas si tu fais rien'. J'ai réussi à rentrer en apprentissage en plomberie. J'aimais bien. Mais je me suis mal comporté, et ils m'ont viré... Depuis je galère". Lucien a fait de nombreux [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] petits boulots, du serveur à la nounou pour enfants. Ces temps-ci, il est manutentionnaire. Il décharge des camions le soir. De l'intérim, avec des contrats de seulement une semaine. "Il faut attendre le dernier jour pour savoir s'ils nous reprennent". Mais peu importe, l'essentiel est de gagner un peu d'argent, vite, pour payer le loyer de l'appartement où il a emménagé avec son frère et son cousin. Plus tard, il pensera à mettre un peu d'argent de c?té, pour réaliser son rêve : être propriétaire d'une agence de location de voiture.
Pour devenir auxiliaire de puériculture, il faut passer des concours. Mais Sa?da n'a pas suivi le bon cursus pour les réussir. Il existe bien une préparation mais elle est trop chère pour elle. Le conseil régional finance de moins en moins de formation chaque année et les critères d'accès sont toujours plus restrictifs. Alors, avec sa conseillère, Sa?da a décidé de s'orienter pour le moment vers un emploi de vendeuse dans les magasins de prêt-à-porter. La première annonce qu'elle trouve [url=http://www.pykjxxw.com/E_GuestBook.asp]abercrombi[/url] propose un CDD de 19 jours et exige une expérience de 3 mois. La seconde un CDD de 12 mois, 25 heures par semaine, et exige une expérience de 12 mois. La troisième est un CDI, à 20 heures par semaine.
Au bout du couloir, une pièce lumineuse accueille l'espace documentaire : des dossiers sur les métiers, les formations, le droit des étrangers, la santé, le logement ; deux ordinateurs et un téléphone, à disposition.
La crise et la baisse des propositions d'emplois dans l'intérim ont d'ailleurs faire revenir des jeunes vers la mission locale. "Certains se débrouillaient en accumulant les missions. Mais maintenant que c'est moins facile, cela les amène à réfléchir et à se projeter" explique le conseiller.
Mal orientée dans son parcours scolaire, comment elle avait raccroché sur le tard avec des études d'aide-soignante après un passage par la mission locale intercommunale. Située à 15 minutes à pied des 4 000, non loin de la mairie, la structure, qui couvre quatre villes, accueille chaque année près de 3 000 jeunes comme elle, en difficulté d'insertion professionnelle et sociale.
23 % des moins de 25 ans au ch?mage


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