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Fiat Auto risque la panne sèche

L'empire de la famille Agnelli décide de restructurer sa branche automobile en panne en fermant dix-huit usines et en licenciant des milliers de salariés

L'empire de la famille Agnelli, le groupe industriel italien Fiat, traverse une zone de fortes turbulences. Le groupe a annoncé en début de semaine un plan de restructuration qui prévoit la suppression de 6 000 emplois et la fermeture de dix-huit usines (dont deux en Italie) frappant notamment la production automobile, qui, avec ses trois marques (Fiat, Lancia et Alfa Romeo), a du mal à dégager des bénéfices. Désavoué, Roberto Testore, le chef de la branche auto, a démissionné pour être remplacé par Giancarlo Boschetti, l'actuel dirigeant d'Iveco, la branche véhicules industriels du groupe, qui se porte beaucoup mieux. Enfin, une augmentation de capital d'un montant d'environ 1 milliard d'euros est prévue pour janvier. Afin de réduire son endettement, le groupe espère réaliser pour au moins 2 milliards d'euros de cessions en 2002, et compte donc finaliser la vente, déjà programmée, de sa filiale composants automobiles Magneti Marelli. En même temps, Fiat, dont les activités s'étendent aux moteurs d'avion, [url=http://www.materialistanyces.com]louboutin[/url] aux poids lourds et autocars (Iveco), aux composants, mais également aux services et à la finance, a l'intention de conserver sa branche assurance, Toro Assicurazioni, et d'amplifier la restructuration de sa filiale américaine de [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] machines agricoles et d'engins de terrassement, Case New Holland (CNH), dont l'un des sites de production dans l'Hexagone, celui de Crépy-en-Valois dans l'Oise, est particulièrement visé.
La future réorganisation de Fiat Auto, qui prendra effet début 2002, prévoit la création [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] de quatre branches : Fiat-Lancia, Alfa Romeo, Développement international et Services. Chacune de ces unités sera organisée en société autonome, responsable de ses propres résultats. Les trois marques seront plus strictement focalisées sur leurs marchés respectifs : grand public pour Fiat, haut de gamme pour Lancia et sportif pour Alfa Romeo. Parallèlement, Fiat Auto va réduire au minimum sa capacité de production en Argentine. En Europe, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] après avoir décidé à l'automne de réduire le nombre de ses employés en Pologne, le groupe prévoit maintenant des coupes claires dans plusieurs de ses [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] usines, notamment le transfert des activités auto de l'usine turinoise de Rivalta vers [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] celle de Mirafiori. Ce programme de restructuration se traduisant par une charge d'environ 800 millions d'euros dans les comptes 2001, le groupe prévoit donc d'afficher à la fin de l'année un résultat net consolidé négatif.
Cependant, il est loin d'être évident que cette thérapie de choc à l'américaine pour surmonter une crise, que n'a pas pu éviter l'adossement de la branche auto du groupe industriel turinois au géant américain General Motor (GM), permettra de redresser Fiat, dont les résultats négatifs, par exemple sur le marché automobile fran?ais, contrastent avec la poussée des autres constructeurs européens. La situation est en effet critique. Fiat Auto réalise actuellement entre 40 et 45 % du chiffre d'affaires du groupe. Au troisième trimestre 2001, cette branche a enregistré une perte [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] d'exploitation de 120 millions d'euros, aggravée par rapport à la perte de 91 millions d'euros affichée douze mois plus t?t. L'alliance industrielle avec General Motors (GM) a vu l'américain prendre 20 % du capital de Fiat Auto. Les dirigeants de [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] Fiat affirmaient encore récemment que ce partenariat apportait des " synergies " supérieures aux attentes. Mais le ralentissement général de la demande qui a suivi les attentats du 11 septembre et la brusque détérioration en Amérique latine, où le groupe est très implanté, ont sérieusement pénalisé Fiat.
[url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] Aujourd'hui Fiat est considéré comme le plus faible des constructeurs automobiles européens et de nombreux experts jugeaient, jusqu'à l'arrivée récente de la Fiat Stilo, sa gamme de produits vieillissante. Mais on aurait tort de croire que Fiat est le seul constructeur à envisager des restructurations. Après plusieurs années d'embellie, les attentats du 11 septembre ont conduit les constructeurs européens à exhumer des discours qui évaluaient il y a quelques années à 20 % les surcapacités de production en Europe. Les difficultés économiques [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay) faisant également craindre un ralentissement du marché d'Amérique du Sud à Renault, Volkswagen, PSA Peugeot Citro?n et bien s?r Fiat, on cherche à anticiper sur des risques de fléchissement du marché. Pourtant, PSA Peugeot-Citro?n fait actuellement [url=http://www.bankonco.com/hollister.php]hollister france[/url] tourner ses usines à plein régime pour satisfaire la demande. En fait, les constructeurs les plus fragilisés par les effets d'annonce d'une détérioration de la conjoncture sont ceux qui étaient déjà en difficulté avant le 11 septembre, comme Ford, Opel (GM) et Fiat, les deux constructeurs américains ayant déjà commencé en 2000 des restructurations en Europe, et se préparant [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] comme Opel à de nouvelles amputations des capacités de production sur le Vieux Continent (15 % pour Opel).

Pierre Agudo

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