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Haneke contr?le pratiquement toutes les émotions qu'il fait na?tre. C'est le reproche qu'on lui fait souvent. C'est aussi sa grandeur. Et c'est volontairement que, dans ce film, une vibration lui échappe : celle de ses acteurs. Le tremblé de leur peau fragile, les états de leurs regards, tant?t froids comme la mort, tant?t tendres à vous fondre, qui semblent refléter [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] les états de leur ?me. Et [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] qui arrachent le film [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] à son programme.
Aussi sans doute est-il préférable de un petit peu le , ne serait-ce que pour les choses au clair : Amour est un film [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] immense, un de ces films qui touchent à ce que l'humanité a de plus intime et de plus tragique ; qui vont les larmes au tréfonds de votre être, vous laissent pantelant pendant un bon moment après en être sorti. Si son sujet - la mort en action, qui peut aussi être compris comme une définition du - pousse le cinéaste plus loin qu'il n'est jamais allé dans l'exploration de la souffrance, il s'aventure aussi sans frein sur le terrain de la douceur, pour célébrer la toute-puissance du sentiment.
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L'humour le fait aussi - un humour charmant, inédit chez Haneke, distillé par petites touches tant que l'action le supporte. Et l'art. Les Impromptus de Schubert, les Bagatelles pour piano de Beethoven, qui emplissent l'espace du salon, ouvrant d'un coup une brèche dans le caveau. La peinture s'invite, dans un montage splendide qui suspend le temps, laisse l'imagination vers des rives lumineuses. Ce film porté par une foi dans l'homme et dans le libre arbitre accueille aussi une forme de mystère. C'est là toute sa beauté.
S'il parvient à un film si grand [url=http://chenxishequ.gain.tw/viewthread.php?tid=90104&pid=123977&page=1&extra=page%3D1#pid123977]woolrich bologna Beckett dans la voix de Lou Doillon[/url] dans un espace si réduit, avec seulement ses deux acteurs [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] et les quelques autres qui y font le monde extérieur (et sa violence froide, obsession d'Haneke [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] qui revient par la bande), c'est qu'il ma?trise son art avec une précision redoutable. Amour peut se comme une succession d'ellipses fulgurantes, d'agencements virtuoses de vides, de pleins, de hors-champ, de gros plans qui vous étreignent avec une [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] force qu'on n'avait plus ressentie depuis [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] Bergman. Dont on pensait qu'elle n'était plus possible dans le cinéma contemporain.
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Au début du film, on découvre le couple de professeurs de piano à la retraite formé par et , qui rayonne au milieu des spectateurs d'une salle de concert. Ils sont complices, amoureux encore, cela se voit. Très vivants. (La manière dont Haneke les filme, allant une vérité au fond de leur regard, dans le moindre repli de leur peau, incite à les désigner par leurs noms d'acteurs plut?t que par celui des personnages).
ravagent avec une telle force sont rares. Il faudrait les sans rien en conna?tre au préalable. En sachant tout au plus ce qu'en savent leurs premiers spectateurs, en festival, quand rien n'a encore filtré. En l'occurrence qu'Amour est un film de Michael Haneke, qu'il se confronte à la fin de la vie. C'est déjà beaucoup. Trop sans doute. L'association de ce sujet, de ce , et de ce cinéaste autrichien qui a toujours traqué la propension de l'homme à l'existence de ses semblables, à en [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] lui-même toute forme d'émotion, a de quoi d'atroces fantasmes - et détourner les spectateurs des salles.
Trintignant et Riva rentrent chez eux en bus. Ils constatent que la serrure de leur [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] appartement a été forcée. De [url=http://www.5i5baby.net/home/space.php?uid=20906&do=blog&id=44683]barbour Les Vingt-Sept soutiennent lidée dun fina[/url] cet appartement, ils ne sortiront plus. Le lendemain, Riva fait un malaise. C'est le premier signe d'une maladie qui va méthodiquement [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] la détruire mais à laquelle le lien amoureux va résister, se réinventer, avec des mots et des gestes nouveaux. Des mots et des gestes adorables qui naissent spontanément, comme une parade à chaque nouvel assaut du mal.
Film fran?ais, autrichien, allemand de avec Jean-Louis Trintignant, Emmanuelle Riva, (2 h 07).
Humour par petites touches
A l'intérieur de cet appartement dont la teinte devient de plus en plus vert-de-gris, les plans se répètent. Même valeur, cadrés depuis le même endroit. L'état des personnages, lui, évolue, scandant les étapes qui les [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] séparent de l'inéluctable issue.