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Un point de vue partagé par . Dans une lettre adressée le 15 juillet 2008 à José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, le chef de l'Etat l'invitait à se sur la question. Au nom de la redynamisation du marché, il l'engageait à , au moins, la [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] possibilité "de n' le droit de suite que sur les ventes [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] d'artistes vivants".
En 2001, une directive européenne a étendu le dispositif à l'Union. Même les pays rétifs, comme le [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] , s'y sont résolus, obtenant toutefois une dérogation pour ne l' qu'aux artistes vivants, et ce jusqu'à la fin 2011. Dans le même temps, [url=http://cgi.ebay.co.uk/170693034119]nike air jordan pas cher Grèc[/url] marchands, antiquaires, et certaines maisons de ventes, mobilisaient leurs réseaux pour la mesure. L'un des organismes les plus actifs dans ce sens a été le Syndicat des antiquaires. Il est présidé par Christian Deydier, avec lequel Jacques Chirac aime à d'art chinois.
Afin de aux artistes et à leur de des augmentations de la cote d'oeuvres qu'eux-mêmes avaient souvent cédées à vil prix, le législateur avait prévu que leur soit reversé 3 % du montant de chaque nouvelle [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=390331089734&ssPageName=STRK:MESE:IT]doudoune moncler homme Etats-[/url] vente, et ce jusqu'à cinquante ans après la mort de l'auteur. La loi a porté par la suite [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] la durée des droits à soixante-dix ans et le pourcentage à 4 % pour les oeuvres vendues au-dessous de 50 000 euros (au dessus, ce pourcentage est dégressif). Un plafond de 12 500 euros pour chaque transaction a été institué, afin d'éviter que [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] les oeuvres ne [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] quittent le territoire pour être vendues là où ce droit n'existe pas, comme aux Etats-Unis.
Pour les grands ma?tres de l'art moderne, le marché est de toute fa?on à New York. Parce que le droit de suite [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] n'y existe pas ? Pas vraiment : Fernand Léger, mort sans héritier, ne bénéficie pas dudit droit, et son marché n'en est pas plus parisien pour autant. En outre, de 1920, date de l'instauration de la loi, à 1960 environ, le marché fran?ais était le plus puissant du monde. Le droit de suite n'avait fait personne. Il serait étrange qu'il le fasse alors qu'il a été entre-temps plafonné. "Si le marché est désormais à New York, c'est que les grandes fortunes y sont aussi, dit Christiane Ramonbordes, directrice générale de l'Adagp. De même, l'émergence spectaculaire du marché chinois est d'abord due à l'augmentation remarquable du nombre de gens très riches en !"
Le droit de suite, qui permet aux artistes et à leurs héritiers de bénéficier d'une part des plus-values qu'enregistrent leurs oeuvres lors de leurs reventes successives, est une invention fran?aise. Les députés la votèrent à la suite d'une polémique nationale lancée par un dessin de Forain, qui montrait deux enfants en haillons, devant l'h?tel des ventes, l'a?né commentant au cadet une enchère millionnaire en disant : "C'est un tableau de papa".
En 2007, M. Deydier a lancé une première offensive contre les s de perception des droits d'auteur, dénon?ant "l'opacité de leurs comptes" et accusant : "plus de 50 % des sommes per?ues ne sont pas redistribuées, et sur ces dernières, entre 45 [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] % et 55 % partent en frais de gestion.""Seules quelques familles, dont les successions Picasso et Matisse, tirent réellement profit du droit de suite", ajoutait-il dans un encart publicitaire publié dans la presse. Il accusait en outre ce droit d'être responsable du dépérissement de la place de Paris au profit de New York.
Paradoxe des temps, le droit de suite fait son chemin aux Etats-Unis. Le sénateur du Wisconsin Herb Kohl envisage de déposer un projet de loi en ce sens, soutenu par des artistes comme Jeff Koons, Julian Schnabel, Johns ou Richard Serra. Des vedettes dont la fortune n'est plus à , mais à qui les records que font leurs oeuvres en vente publique ne profitent aucunement.
à l' en 2011 ? Dans une lettre ouverte au président de la République, les plus grands noms des plastiques en France, parmi lesquels Christian Boltanski, [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs2/epad.cgi?mode=view&no=927176&res=1&page=400]moncler sito ufficiale La pla[/url] Pierre Soulages, Enki Bilal ou Zao Wou-Ki, s'inquiètent de la position que la France entend vis-à-vis de la Commission européenne, qui a lancé une consultation publique sur ce sujet, laquelle prend fin le 11 mars.
Ce n'est pas du tout le point de vue de l'Adagp, la principale société de perception des droits d'auteur des plasticiens, mis [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] à part ceux de Picasso et Matisse, qui disposent de leur propre administration. Elle affirme au moins 85 % [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] des sommes collectées, avec un contr?le de la Cour des comptes. En 2010, plaide-t-elle, le montant total [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] de ce droit a été [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] de 5,1 millions d'euros, répartis entre 1 860 ayants droit, pour les ventes publiques, et de 1,6 million d'euros répartis entre 492 ayants droit pour les ventes en galeries. Certains héritiers touchent certes des sommes appréciables, mais moins que des artistes vivants, comme Soulages ou Georges Mathieu, dont l'essentiel des ventes se fait à Paris.