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Var et Alpes-Maritimes comptent 316 maires. Au total, 47 000 élus en France ont le droit de parrainer un candidat à la Présidentielle, ce qui, théoriquement, pourrait permettre à... quatre-vingts hommes et femmes de se présenter.
Comme en 2007, ils ne seront pourtant que quelques poignées en 2012 à s’engager dans le Sud-est du pays. La plupart de ces « parrains » seront [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]www.par5club.com/louboutin.php[/url] des élus encartés à la tête de grosses communes.
Pour pouvoir exister dans cette compétition électorale, autrement dit pour obtenir les cinq cents signatures exigées par la loi, les candidats les plus modestes n’ont [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] d’autre choix que d’interpréter la version contemporaine du Lièvre et de la tortue.
Les « petits maires » ciblés

En ciblant, dès aujourd’hui, les maires de villages, dont beaucoup sont [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] sans étiquette, ils espèrent glaner dans chaque département leur quota de promesses de parrainages, promesses que les élus ne sont pas obligés de respecter quand se déroulera en mars prochain la collecte officielle.
Paul Castellan, maire « sans étiquette » de Tourves (Var, 5 000 habitants), a déjà re?u plusieurs demandes... par e-mail, la dernière émanant de Gérard Privat, très peu connu candidat du mouvement « Avenir solidaire ». Maurice Constans (ex-PCF), était en 2008 le seul édile dans le Var et les Alpes-Maritimes à parrainer José Bové. Son successeur « ne s’est pas engagé pour l’instant » et ne soutiendra probablement personne. « Sur ma liste, il y avait autant de candidats d’un c?té que de l’autre. »
? Moulinet (Alpes-Maritimes, 250 habitants), Guy Bonvallet prend lui aussi le contre-pied de son prédécesseur Alain [url=http://www.hat.hi-ho.ne.jp/cgi-bin/user/kicsonaher/aska.cgi]peuterey outlet Un projet de [/url] Blanc qui figurait sur la liste des soutiens d’Olivier Besancenot. Pour l’instant, il reste en retrait. S’il changeait d’avis, il en discuterait avec son conseil municipal. Mais il pense qu’un parrainage serait « un signal [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]www.tagverts.com/barbour.php[/url] politique » qu’il n’a pas envie d’envoyer.
? Mons (Var, 670 habitants), Roger Pelassy avait soutenu Gérard Schivardi. ?liane Feraud, nouveau maire apolitique, non seulement ne parraine personne mais insiste, avec un brin d’agacement dans la voix, pour que « l’on ne parle pas » de ce choix dans la presse.
La question n’est pourtant pas taboue, mais elle met de nombreux [url=http://www.corsodiesperanto.it/hoganit.html]hogan outlet[/url] élus mal à l’aise. Même ceux qui ont déjà arrêté leur position ne souhaitent pas forcément s’étendre sur le sujet.
Ainsi Christian Rioli à Vins-sur-Caramy (Var, 860 habitants) fait répondre « qu’il n’a pas trop le temps » pour en parler mais qu’il confirmera en 2012 son choix de 2007 : Arlette Laguiller... ou plut?t Nathalie Arthaud qui portera les couleurs de Lutte ouvrière.
Une pression désagréable

Pourquoi cette timidité ? Rachel Roussel, porte-parole varoise de Nicolas [url=http://www.riad-marrakesh.fr]abercrombie pas cher[/url] Dupont-Aignan, fait état de [url=http://www.riad-marrakesh.fr]www.riad-marrakesh.fr[/url] « pressions » exercées sur les petits maires, inquiets pour leurs subventions départementales.
Alain Chateau, représentant des Villepinistes dans les Alpes-Maritimes, ressent « une crainte, exprimée par un certain nombre de maires, d’être [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister france[/url] victimes de mesures coercitives » de la part du conseil général UMP, [url=http://www.ttcarpets.co.uk]mulberry sale[/url] s’ils soutiennent un autre candidat que Nicolas Sarkozy. Le Tourvain Paul Castellan n’a re?u aucun coup de fil de l’h?tel du Département confirmant ces allégations.
Dans les Alpes-Maritimes, [url=http://www.marrakech-hotel.fr]www.marrakech-hotel.fr[/url] Joseph Ghilardi, maire de Breil-sur-Roya (2 000 habitants), parrain en 2007 du futur président de la République, assure qu’il « a choisi [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] seul », sans consulter le parti, ni même demander l’aval des autres élus du village. Mais il reconna?t que « si ?ric Ciotti ou Christian Estrosi le demandent », difficile de dire non, même si c’est sans insistance. « Les signatures pour les grands partis, ils les ont sans [url=http://www.mama2012.com/plus/view.php?aid=236628]barbour france paris Zahia, réfugiée sur la Cô[/url] difficulté » : plut?t une affaire [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] de symbole.
D’ailleurs, le premier magistrat de Breil, pas très satisfait de l’actuel locataire de l’?lysée, avoue avoir été sensible aux arguments de l’émissaire de Nicolas Dupont-Aignan, venu courant mai pour tenter de le convaincre.

Avant de se décider, il « attend de conna?tre l’ensemble des candidatures » et d’étudier leurs [url=http://rubayathasan.com/reviews/enabling-line-break-in-wordpress/#comment-296186]A new male organ candidiasis d...[/url] programmes.
Présent dans la vie municipale depuis trente-cinq ans, Joseph Ghilardi, gaulliste pur sucre, a un point commun avec son collègue varois Christian Rioli, pro-Laguiller : il est l’un des rares petits maires-parrains de petits candidats à avoir retrouvé son fauteuil de maire en 2008.
Les autres ont disparu aux dernières municipales dans le triangle des Bermudes de l’action publique.