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Le lait, c’est la vie. C’est l’alimentation de base. Sa qualité et sa stabilité dans la production et l’approvisionnement sont l’une des clefs de vo?te de la sécurité alimentaire. _ C’est ce que sont en train de tarir, de déchiqueter, de broyer, les autorités fran?aises et européennes, avec leur déréglementation capitaliste et leur ultralibéralisme destructeur. Ce secteur qui a déjà beaucoup souffert ces trente dernières années est victime aujourd’hui d’un double coup de boutoir mortel pour nos petits et moyens producteurs. _ D’abord, c’est sous la présidence fran?aise de l’Union européenne que le système de régulation par les quotas laitiers a été abandonné en novembre 2008. _ Les gouvernements de gauche avaient toujours refusé de répondre aux injonctions de la Commission européenne, qui voulait déjà le supprimer en 1989. Cet abandon de la régulation de la production s’est [url=http://www.davidhabchy.com]barbour factory shop[/url] doublé de la baisse des prix dite ? d’intervention ?. _ Ce mécanisme permettait de stabiliser les prix à la production. Il constituait un filet de sécurité pour les producteurs. D’autre part, la loi de modernisation de l’économie votée par la droite, sur l’instigation de M. Sarkozy, il y a un peu [url=http://www.davidhabchy.com]barbour by mail[/url] plus d’un an, en mai 2008, a constitué une rupture fondamentale avec le système de formation des prix en France. Cette loi a permis à quelques [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] oligopoles de la distribution alimentaire de dénoncer l’accord interprofessionnel sur le prix du lait pour décider, seuls, de l’évolution des prix payés aux producteurs, en les mettant dans une concurrence exacerbée à l’échelle européenne. Ces décisions nationales et européennes ont [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler sito ufficiale[/url] pour conséquence de leur permettre d’obtenir un lait acheté au producteur au prix le plus bas possible, sans bénéfices [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] pour le consommateur. _ Cela favorisera inévitablement les grandes propriétés laitières du nord de l’Europe, de l’Est, et les importations nord-américaines. Et cela provoquera des dég?ts sociaux, territoriaux et écologiques indescriptibles. _ Ainsi se prépare un vaste programme de [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] destruction d’emplois dans les usines laitières et dans la production. C’est d’ailleurs l’aveu de la Commission européenne, qui, dans un rapport discuté aujourd’hui même, écrit sans regret que : ? Toute remise en cause de cette politique n’aurait pour effet que (…) de retarder le processus de [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler outlet[/url] restructuration. ? [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour sale[/url] C’est clair, non ? _ Les producteurs n’en peuvent plus de mourir ainsi à petit feu. Apportons-leur notre soutien. Aidons au développement d’un mouvement unitaire associant producteurs, consommateurs, salariés de la filière laitière. _ D’urgence, le ministre de l’Agriculture et le gouvernement [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] doivent prendre la mesure de la catastrophe en cours. _ Ils doivent agir immédiatement pour bloquer la fin des mécanismes de quotas de production et agir dans les instances européennes, particulièrement vis-à-vis de la présidence suédoise, pour une réunion extraordinaire du conseil des chefs d’?tat et de gouvernement afin de revenir sur les déréglementations engagées. Ils doivent taper sur la table pour réclamer un prix de base européen, avec effet dégressif au-delà d’une certaine quantité [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] de production. _ Dans l’immédiat, il faut que le gouvernement pèse de tout son poids pour revenir à un accord interprofessionnel permettant un prix rémunérateur du litre de lait sans augmentation pour le consommateur. Une part importante de la plus-value réalisée par les transformateurs et industriels doit revenir aux paysans. Le gouvernement doit aider les producteurs déjà en difficulté par des reports et des renégociations de prêts et des suspensions de [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] cotisations sociales. _ Le lait c’est la vie. L’ultralibéralisme en agriculture, [url=http://www.getconversational.com]www.getconversational.com[/url] c’est la mort. L’union de tous est indispensable pour refuser la casse de l’emploi agricole et le désert rural et exiger une alimentation de qualité. Le lait est un bien public. Défendons nos producteurs.
Lucien San Biagio

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