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Les migrants mexicains introduisent, dans cet urbanisme fait d'étalement et de cloisonnement des usages, une densité et une mixité improvisées. Ils transforment les banlieues pavillonnaires en sites de production en [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] y imbriquant des marchés, des lieux de culte, d'éducation, des espaces communautaires, des activités économiques, [url=http://nigari.info/cgi-bin/akane/joyful.cgi]hollister france Endeavour [/url] même s'il s'agit souvent d'une économie informelle...
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Cette évolution est-elle prise en compte par les pouvoirs publics ?

A San Diego, avec l'association Casa Familiar, nous travaillons sur des programmes de logements, d'équipements communautaires, de petits commerces, développés autour de cuisines collectives, sur de tout petits terrains. J'interviens dans des zones où il n'y a aucune culture de [url=http://park16.wakwak.com/~sakura2nd/cgi-bin/yybbs.cgi%3Fpage%3D60]peuterey Sarkozy, consensuel,[/url] fabrique d'infrastructures publiques. Nous devons créer ces équipements à petite échelle, en les accompagnant d'un travail de gestion économique, d'animation sociale. L'architecte, dans ces conditions, doit [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] des communautés [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] plus que des b?timents.
Depuis des décennies, la du aux Etats-Unis n'a profité qu'aux gros promoteurs. Je milite pour que les communautés puissent être leurs propres promoteurs. La et le dynamisme des migrants permettent cette révolution. Mais cela nécessite une réforme foncière autorisant les petites parcelles, les espaces partagés, de nouvelles formes de partenariats et de contrats sociaux qui vont à l'encontre du modèle américain, fondé sur l'individualisme et la privatisation.
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C'est un des endroits au monde où la collision entre le Nord le plus riche et le Sud le plus pauvre est la plus [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] violente. A 20 minutes de distance, San Diego, aux Etats-Unis, et Tijuana, au Mexique, confrontent la planification discriminatoire de banlieues pavillonnaires et les stratégies informelles des bidonvilles. Les favelas sont largement construites avec les déchets des lotissements de San Diego. Dans l'autre sens, des flots de migrants mexicains traversent la frontière et font les de San Diego.
Quel impact ce processus a-t-il sur la ville américaine ?

Les [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] projets urbains les plus intelligents, ces dernières années, viennent d'Amérique latine : du , de . Ils équilibrent interventions planifiées et initiatives communautaires, constructions formelles et spontanées, [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] incluent les et l'économie informelle pour émerger de nouvelles formes d'urbanisme, libérées de la logique néolibérale.

Cette mutation, largement [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] illégale, rend la ville américaine plus durable, du point de vue de l'organisation sociale, du dynamisme économique, mais aussi de l'environnement : la ville [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] dense consomme moins de territoire, la mixité réduit le besoin en .

Pensez-vous que les bidonvilles puissent être un modèle pour [url=http://www.ysmarry.com/forum.php?mod=viewthread&tid=81240&fromuid=1575]www.vivid-host.com/barbour.htm Gérard Férey Pas davenir sans la chimie[/url] les villes du Nord ?

, qui a re?u à Paris, en mai, un pour l' durable. Né au , installé aux Etats-Unis, à San Diego, depuis 1982, il a fait de cette zone frontière entre la Californie et le un laboratoire de ses recherches urbaines. Un travail à rebours du mouvement qui voit le modèle américain de banlieue pavillonnaire, cette "suburbia" pourtant gravement ébranlée par la et la [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] flambée des prix du , s' dans nombre de pays émergents au motif, précisément, de résorber les bidonvilles.

Les réponses les plus intéressantes à la crise mondiale du logement et de l'urbanisation viennent des conditions de rareté, pas des situations d'abondance. Mais le réflexe, dans les pays riches, est de l'intérêt d'un modèle né de la précarité et de la pauvreté.

Je veux les processus à l'oeuvre dans l'urbanisme informel. Les bidonvilles sont structurés par une organisation sociale très sophistiquée. Il ne faut pas la densité uniquement en nombre de constructions par hectare, mais en intensité des relations sociales par hectare.