forum zespołu muzyki folk Portfolk

beioiog7y3l

ininterrompu, [url=http://rover.ebay.com/rover/1/711-53200-19255-0/1?campid=5336182395&customid=pubster&toolid=10013&mpre=http%3A//cgi.ebay.com/ebaymotors/2pcs-Neon-LED-Bike-Car-Tyre-Tire-Green-Valve-Caps-Light-/320518985750]boots ugg pas cher It Can Be [/url] le Bengale occidental – l'un des Etat [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] les plus peuplés de l' – a infligé une défaite historique au gouvernement communiste à la plus grande longévité du monde démocratique. Calcutta et sa région seront désormais gouvernées par une femme indépendante?: Mamata Banerjee du Trinamool Congress. Cet événement régional peut para?tre anecdotique pour certains, mais il est en réalité révélateur des changements profonds de la société indienne, et de [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] l' du communisme et du marxisme dans le monde.
Ce verdict électoral marque une rupture dans l'histoire politique indienne. La longévité du gouvernement communiste bengali – en place depuis 1977 –, ainsi que l'influence de cette mouvance sur les affaires nationales, [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] distinguaient ce pays dans le monde démocratique de l'après Chute du mur de Berlin. Alors que les communistes fran?ais et italiens ont depuis longtemps été relégués au statut de force politique marginale, le de l'Inde - marxiste (PCI-M) a continué à un r?le déterminant après [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] 1989?: la – la chambre basse du Parlement – était ainsi présidée, jusqu'en 2009, par l'un de ses membres, qui fut cependant exclu du parti quelques mois avant la fin de son mandat.
La seconde raison de la défaite de [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] la coalition menée par le PCI-M provient de son échec à d'une économie très réglementée à un modèle dit de capitalisme rouge, d'inspiration chinoise. Le Chief Minister sortant, Buddhadeb Bhattacharjee, se projetait en Deng Xiaoping du Bengale. Toutefois, les réflexes démocratiques indiens l'ont empêché d' par la force, comme c'est possible en , l'ouverture aux grands groupes indiens et étrangers. L'événement le plus marquant de cette transition ratée a été la crise de Singur. Dans cette commune, le groupe industriel Tata devait la Nano, la voiture la [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] moins chère du monde. Mais face à la colère de [url=https://wotw-djhow.squarespace.com/blog/2013/9/18/hollister-sale-chine-et-japon-rivaux-stratgiques-mais-partenaires-conomiques-obligs]hollister sale Chine et Japon, rivaux stratégiques mais partenaires économiques obligés[/url] paysans dépossédés de leur terre et l'instrumentalisation de la contestation par Mamata Banerjee, le gouvernement dut et Tata déplacer ses usines vers l'Etat beaucoup plus libéral du Gujarat. Les violences policières ont sapé la popularité du PCI-M auprès de l'électorat paysan, dont il avait acquis le soutien gr?ce à des réformes et une redistribution foncières uniques en Inde.
La défaite historique du au [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] Bengale occidental peut s' par trois raisons. Tout d'abord, on [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] peut l'usure du et la volonté d'alternance de la bengalie. L'un des thèmes de campagnes de l'opposition aura justement été le mot Paribartan, le "changement", un concept rendu très populaire depuis l'élection de . Une partie des votes en faveur de Mamata Banerjee ont davantage exprimé cette volonté de rupture qu'une adhésion à sa personne. Les Bengalis ont, en effet, le sentiment, en grande partie fondé, que leur Etat et sa ville principale connaissent un déclin depuis plusieurs décennies, Calcutta ayant été notamment la capitale de l'Empire des Indes britanniques jusqu'en 1911. La décadence n'a pas démarré avec l'arrivée des communistes, mais cette impression n'a fait que cro?tre depuis leur prise de .
La troisième raison correspond sans doute à l'évolution de la mentalité indienne, et bengalie en particulier. La classe moyenne disparate de ce pays – qui fascinent tant les économistes – exprime le désir d'intégrer le mouvement de mondialisation économique. Son go?t évident pour la confirme cette tendance. Or ces "nouveaux riches", qui rêvent de produits et de occidentaux, ne s'identifient évidemment pas à un régime per?u comme une relique du passé, et qui forme, selon l'expression de Max-Jean Zins, l'une des composantes de l'"exception indienne" par rapport au reste du monde. D'une certaine manière, on pourrait que cette classe moyenne souhaite que l'Inde cesse d'être un pays "exceptionnel" pour un pays "normal" au sein du système globalisé.
Qu'en est-il alors de l' de la mouvance communiste [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] en Inde?? [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] La lucidité de son leadership est frappante. Il est, depuis de [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&rd=1&item=350246435893&ssPageName=STRK:MESE:IT]doudoune moncler homme Lotter[/url] nombreuses années, conscient des raisons de son affaiblissement, l'une d'entre elles étant, au niveau national, la montée en puissance de partis de basses castes qui monopolisent le vote du prolétariat. Toutefois, l'appareil est trop rigide pour les transformations nécessaires visant à s' à la scène politique indienne contemporaine, ce qui met en péril sa survie. Cependant, il faut que la faillite de ce mouvement ne signifie [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] pas pour autant la marginalisation de la pensée marxiste. Une partie de l'intelligentsia se revendique toujours du ma?tre allemand. Dans une Inde mondialisée et dans laquelle les fractures sociales et économiques ne font que se , le questionnement marxiste continuera à être utilisé. Dans ce sens, l'Inde se trouve dans une situation assez proche de l'Occident, la récente crise du capitalisme redonnant au marxisme une vitalité renouvelée au c?ur de nos débats.
Rapha?l Gutmann est aussi l'auteur de "Entre castes et classes: les communistes indiens face à la politisation des basses [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] castes", l'Harmattan, 2010.