beioiog7y3l |
Wysłany: Śro 18:21, 18 Wrz 2013 Temat postu: hollister Garde alternée à hauteur dhomm |
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L'ambition égalitaire sonne juste en ce début des années 2000. La France conna?t alors un phénomène de baby-boom, dont la figure du "nouveau père" est le héros. Ce nouveau père est changeur de couches, donneur de biberons et délégué de parents d'élèves. Bref, il s'investit dans un domaine encore souvent considéré comme dévolu à la mère. L'air du temps est à la reconnaissance du partage. La loi sur la parité en et celle sur le congé de paternité viennent tout juste d'être votées par les parlementaires. Ces deux textes ont été défendus et portés haut par les mouvements féministes. Ce ne sera pas le cas de la loi sur la résidence alternée, très mollement soutenue, et même combattue par certaines, qui voient là un retour de l'emprise de l'homme sur le couple. Un danger pour les femmes victimes de violences conjugales. Ou encore une rupture de la spécificité du lien mère-enfant.
La résidence alternée est donc devenue un sujet d'hommes. Et un combat de pères. Au [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] point d'être totalement préempté par les très virulentes associations de pères séparés. Notamment par la plus importante d'entre elles, SOS papa, pour qui la bataille pour la reconnaissance de l'égalité père-mère a pris des allures de "masculanisme", pendant masculin du féminisme radical. Outrances sexistes comprises. Ces pères se battent pour que la garde alternée devienne la norme juridique par défaut et non plus une simple possibilité laissée aux magistrats. Un groupe de députés vient d'ailleurs de déposer une proposition de loi allant dans ce sens. Détail significatif, elle est portée par deux hommes appartenant à la Droite populaire, la droite parlementaire la plus traditionaliste, au nom "de la nécessité pour les enfants d'être élevés par leurs deux parents". Richard Mallié, député des Bouches-du-Rh?ne et l'un des deux co-auteurs du texte, n'est pas un franc militant de l'égalité hommes-femmes, mais il pense qu'il faut désormais "inverser la charge de la preuve ", et "supprimer le quasi-droit de veto accordé aux mères" pour la garde des enfants.
(1) Les patronymes des parents interrogés n'ont pas été précisés à leur demande.
POUR D'AUTRES, LA MISE EN PLACE pratique de la garde alternée est parfois plus compliquée. Patrice et son ancienne femme, parents d'une fille de 5 ans et d'un gar?on de 9 ans, se sont mis d'accord deux ans après leur séparation. "Elle voulait que la plus petite ait [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] 5 ans. Je trouvais ?a bien. J'ai attendu", dit-il. Six mois avant la [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] rentrée scolaire 2011, Patrice, chef de produit dans une société d'agroalimentaire, a demandé à à 80 % du temps, pour prendre ses mercredis. "A la DRH, [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] c'est bien passé. On a des accords internes qui valorisent l'égalité parentale, ils étaient presque contents d' trouvé le seul homme à en . Mais, remarque-t-il, dans mon équipe, ce choix est très, très mal per?u, particulièrement chez les [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] hommes." Le fait qu'il l?che un peu de son temps de travail était une condition imposée par la mère de ses enfants, enseignante : "Elle me met la pression, parce que cette garde est pour elle une concession." Patrice avoue qu'il lui ment "un peu" sur l'heure à laquelle il rentre la baby-sitter et le nombre de fois où sa mère vient lui un coup de main à la maison. Dans leur ex-couple, malgré la garde alternée, il reconna?t que le partage des t?ches demeure "encore un peu déséquilibré". Les rendez- chez le médecin, le coiffeur ou l'achat de vêtements restent du domaine exclusif de la mère. "Elle ne me laisse pas vraiment faire", se défend Patrice. Une étude menée par la Caisse d'allocations [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] familiales, en 2008, sur les familles pratiquant la résidence alternée, souligne cette persistance d'inégalités entre les hommes et les femmes. "La répartition par postes de dépenses montre que le modèle de la femme maternante et pourvoyeuse de soins reste ancré dans les esprits et inscrit dans les pratiques", note le rapport.
CAR LA LOI DE 2002 N'A PAS R?ELLEMENT CHANG? LA DONNE dans le rendu des décisions de justice. Selon les chiffres du ministère de la , en 2003, les décisions fixant une résidence alternée représentaient 10 % des enfants impliqués dans un divorce. En 2009, cette proportion passait tout juste à 14 %. La résidence [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] alternée est accordée à presque tous les couples qui la demandent conjointement. Mais elle est, en revanche, refusée dans les trois quarts des cas lorsqu'un des parents, la mère généralement, s'y oppose. "C'est certainement très inégal selon les tribunaux", tempère cependant la magistrate Danièle Ganancia. "Nous n'avons pas de statistiques mais, à Paris, j'ai vu les mentalités évoluer de fa?on très nette ces dernières années. Chez les parents et chez les magistrats. Pour moi, le désaccord des parents n'est plus un obstacle à une décision de résidence alternée. A condition d' cette décision d'une médiation familiale, ce qui est encore insuffisamment pratiqué?, constate-t-elle. Ces chiffres masquent par ailleurs le nombre de gardes alternées mises en place en dehors des décisions de justice, chez les couples non mariés en particulier. La méfiance à l'encontre d'une justice encore trop frileuse sur le sujet n'y est pas étrangère.
ses enfants une semaine sur deux. Pendant leur vie de couple, elle s'était consacrée à eux, délaissant sa carrière. Frédéric, sportif professionnel, était "un père très attentionné mais souvent en déplacement". Un nouvel équilibre parental homme-femme s'est redessiné autour de ce de garde. Anne-Sophie a relancé sa carrière. Frédéric a mis la sienne entre parenthèses. Il a appris, notamment, "à du repassage".
Il y a dix ans, le 4 mars 2002, [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs/epad.cgi]barbour La création des parcs[/url] la ministre déléguée à la , à l'enfance et aux personnes handicapées, Ségolène Royal, faisait une loi qui permettait aux magistrats, en cas de séparation d'un couple, marié ou non, de la résidence alternée des enfants chez chacun des deux parents. Jusqu'alors, il n'existait qu'un mode de garde légal : l'un des deux parents (la mère, presque toujours) obtenait "la résidence habituelle" de l'enfant, l'autre (le père) "un droit de visite et d'hébergement", généralement fixé à un sur deux et à la moitié des vacances. Trente ans après la suppression, en 1970, de la notion de "puissance paternelle", qui donnait au seul père l'autorité sur les enfants, et sa substitution par celle "d'autorité parentale", qui reconnaissait l'égalité des [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] droits entre les deux parents, la loi de mars 2002 sur la résidence alternée visait à une forme effective de parité parentale.
Jér?me Prévot, médiateur familial à Nancy (Meurthe-et-Moselle) et représentant de la Fédération nationale de la médiation et des espaces familiaux voit, chaque année, des dizaines de couples envoyés par le juge aux affaires familiales, ou, parfois, venus d'eux-mêmes, pour leurs résidences alternées. La réticence des mères est, selon lui, très prégnante. Presque une constante. Même lorsqu'elles se montrent favorables au principe de la résidence alternée, "elles en souffrent ", [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] "se montrent très exigeantes à l'égard du père", observe-t-il. "Les pères, de leur c?té, se mettent une énorme pression pour leur détermination et démontrer qu'ils sont aptes à s' de leurs enfants." De plus en plus, remarque ce médiateur, les pères amènent avec eux des attestations de leurs employeurs expliquant qu'ils vont aménager leur temps [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] de travail. "Il arrive même parfois qu'on s'aper?oive, en discutant, que ce n'est pas vraiment ce qu'ils désirent. Mais qu'ils ont peur de pour un mauvais père en ne se battant pas pour cette garde", conclut-il.
Pour la [url=http://lingting.org/]giuseppe zanotti sneakers How Civilizations Fall B[/url] garde alternée de sa fille Léa (2), 5 ans, Stéphane, 39 ans, a jugé "plus s?r" de ne pas par un tribunal. "Sa mère y était opposée et j'avais trop peur qu'un juge lui [url=http://bbs.2ad.com.cn/home.php?mod=space&uid=1408][/url] accorde la garde. Quand on est un père, on n'est pas en position de force", regrette-t-il. Stéphane a négocié "pas à pas", avec l'impression de sur des oeufs. Après la séparation, il a demandé, en plus des deux week-ends mensuels, la possibilité de leur fille le mercredi. Au bout de deux ans, il a [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] réussi à son ex-épouse de Léa entre deux et quatre jours par semaine. Sans jamais l'expression "garde alternée". "Elle a vu que ?a se passait bien. Que [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] Léa y trouvait son équilibre", explique-t-il. Stéphane a eu le sentiment d' d? ses preuves. Il a réorganisé son du temps professionnel pour être plus disponible pendant les périodes où il a sa fille. Architecte installé en libéral à Lyon, il a trouvé que c'était "finalement assez facile".
Danièle Ganancia, juge aux affaires familiales et vice-présidente du TGI de Paris, est "très partagée" : "Il faut le combat des associations de pères, qui ont souvent vécu des situations injustes et violentes. Néanmoins, en réclamant l'égalité stricte, ils commettent une erreur, analyse-t-elle. Car la résidence alternée, c'est avant tout un esprit. Ce n'est pas de les jours, de "j'ai droit à", c'est de reconna?tre que l'enfant a aussi besoin de l'autre parent. Et d' la garde en fonction de ce besoin, pas forcément de fa?on égalitaire d'ailleurs." Selon la journaliste Marta de Tena, qui vient de La Garde alternée, du sur-mesure pour nos enfants (Ed. Jean-Claude Lattès, 211 pages, 14,50 euros), il n'y a pas un modèle unique de garde alternée mais des solutions "sur mesure", "customisées" en fonction de l'?ge des enfants, de leurs envies, de celles des parents, de leurs métiers... Des solutions qui ne sont "surtout pas figées dans le temps". Une nouvelle loi pourrait cependant, selon Danièle Ganancia, "lever les dernières réticences".
(2) Le prénom a été changé. |
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