beioiog7y3l |
Wysłany: Śro 23:02, 30 Paź 2013 Temat postu: jordan pas cher Refonder la République |
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On retrouve là le goût indéfectible des Français - passés en un peu plus de deux siècles par cinq [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] Républiques, deux monarchies, deux empires et un Etat français - pour les grands Meccano institutionnels. Pourquoi pas ! Mais s'en là pourrait à quelques illusions [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] sur les effets [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] d'un "grand soir" constitutionnel. L' des institutions n'est que la mise en forme et en scène d'une conception du et de son exercice ; elle ne peut pas en lieu. C'est donc bien le lien politique qui est à , le contrat de confiance entre gouvernants et gouvernés qu'il faut .
est en crise. Les institutions aussi. Beaucoup de Cassandres le disaient ou le prédisaient. Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle l'ont démontré.
Comment ne pas de crise quand le scrutin roi de la Ve République, censé dé le chef de l'Etat et dé sa majorité, se transforme en une vaste foire d'empoigne à la proportionnelle entre tous les partis ou groupuscules de la vie politique française ? Comment ne pas de crise quand trois Français sur cinq - notamment les plus modestes ou les plus démunis - préfèrent s', pour les extrêmes ou les candidats "hors système", plutôt que pour les gouvernants de demain ? Quand, [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister[/url] enfin, se trouve en lice le 5 mai un candidat d'extrême droite trop heureux de les vieux slogans des adversaires de la République : "Tous pourris !" et "Sortez les sortants !".
Le retour du boomerang est brutal : c'est à un changement de régime qu'il convient désormais de s', entend-on de tous côtés. [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie pas cher[/url] Pour les uns, il faut une Ve République décatie pour [url=http://www.marrakech-hotel.fr]hollister[/url] en refonder une VIe sur des bases nouvelles. Ici, l'on plaide pour un régime clairement présidentiel, là au contraire pour un choix franchement parlementaire où le premier ministre adossé à une majorité gouverne tandis que le président, même élu au suffrage universel, se cantonne dans un rôle d'arbitre et de représentation internationale.
Gérard Courtois
Or la France n'aborde pas ce chantier en [url=http://bbs.my-notes.com.cn/home.php?mod=space&uid=17026][/url] position de force. Question d'hommes, tout d'abord. N'ayant pas su du sens à son " présider autrement", n'est plus en course. Quant à , il a jusqu'à présent fait preuve, dans ce domaine, de plus d'habileté et de plasticité que de volonté et de vision.
La plupart des candidats du premier tour [url=http://www.diecastlinks.co.uk]hollister uk[/url] ont bien évoqué la question : " Présider autrement", disait Jospin ; " notre pacte démocratique", promettait Chirac ; " refonder la République", proposait Mamère ; [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] " le aux Français", voulait Bayrou ; " les élus au service du peuple", recommandait Le Pen. A l'exception de ce dernier, cependant, aucun [url=http://thisoldworkshop.com/index.php/forum/newtopic]abercrombie Using Letterpress Wedding Invitations[/url] n'a placé [url=http://www.agentparadise.com]woolrich outlet[/url] cette refondation au cœur de son projet. Sans le fossé creusé entre citoyens et élites politiques. Sans que le contrat entre le peuple et le [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] menace de se dé. Sans ce sentiment que les institutions tournent à vide.
L
Au-delà des institutions, c'est l'Etat qui est crise, rogné par l' qui s'installe sans le et par la mondialisation qui s'impose sans ménagement, contesté par des collectivités locales qui revendiquent pouvoirs et responsabilités, paralysé par ses corporations et impuissant à se pour mieux ré aux attentes des [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] citoyens. Quant au lien politique lui-même, tout démontre que sa trame s'est effilochée, celle des partis comme des syndicats, des Eglises comme des familles, de l'école comme de la ville. Cette crise culturelle et sociale est autrement plus redoutable et complexe que celle des institutions.
Tout a contribué au rejet de la politique et à la défiance vis-à-vis des institutions. [url=http://huaxiahost.com/articles/162.html]Drame familial trois enfants tués, le père simmole par le feu[/url] L'interminable chronique des "affaires" politico-financières a rongé la confiance à l'égard des gouvernants, au premier rang desquels l'actuel chef de l'Etat lui-même.
Les cohabitations à répétition - neuf ans au cours des seize dernières années - ont approfondi le trouble. A l'immunité personnelle du président s'est ajoutée son irresponsabilité [url=http://www.marrakech-hotel.fr]hollister france[/url] politique, dès lors qu'il ne tirait pas d'autre conséquence de l'échec de son camp aux législatives que son pur et simple maintien en fonction pour mieux pré sa revanche. Quant à la coresponsabilité, même partielle, des affaires publiques entre les deux responsables de l'exécutif, elle a conduit à la confusion des pouvoirs et nourri la frustration des Français d'être, en quelque sorte, privés de réelle alternance démocratique. |
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