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beioiog7y3l
PostWysłany: Sob 13:59, 02 Lis 2013    Temat postu: louboutin pas cher Vous saurez bien vous débrouil

La crise économique a pour cruelle conséquence de d'abord les jeunes. Les "nouveaux entrants", comme les appellent les économistes. D'autant que l'une des particularités du marché du travail hexagonal est d', à défaut de flexibilité, trouvé ses marges de manoeuvre chez eux et chez les salariés proches de la retraite. En un an, le ch?mage des jeunes a augmenté de 32 %, soit une progression deux fois plus rapide que pour le reste de la . Au mois de février, 23 % des jeunes de moins de 25 ans étaient au ch?mage. Face à cette situation alarmante, , accompagné du haut commissaire à la jeunesse, , devait présenter un "plan d'urgence", vendredi 24 avril.
Rapha?lle Dormieu n'a, elle aussi, que des incertitudes. Elle a 24 ans, vit à Hazebrouck [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] (Nord). Après une année Erasmus en et un master de "relations interculturelles et de coopération internationale" obtenu [url=http://www.myharlingennews.com/?p=39907&cpage=1#comment-1346604]François Bayrou salue un résultat très prometteur pour le MoDem[/url] en juin 2008, elle vit toujours chez sa mère, consultante en communication indépendante. Au départ, elle voulait dans son secteur de formation : "Mon dipl?me était un master professionnalisant, avec un stage à la fin, donc censé être positif. Mais pour les employeurs, j'ai réalisé que ce n'était pas considéré comme de l'expérience."
Martial Chassaing, 22 ans, est de ceux-là. Il est venu s' à Roanne (Loire) il y a sept mois, pensant y plus facilement du travail qu'à la campagne. Mais depuis février, où il a rompu son CDD dans une entreprise de charcuterie industrielle, il est au ch?mage. Il s'est inscrit dans toutes les bo?tes d'intérim, sans succès. Sa recherche d' est d'autant plus compliquée qu'il a arrêté l'école en classe [url=http://www.marrakech-hotel.fr]hollister france[/url] de seconde et n'a cessé depuis d' petits boulots et formations avortées : h?tellerie-restauration, CAP espaces verts. "Aux entretiens d'embauche, on me dit : "Hum, avez un fait un 360° !" ?a l'agace : "Il y en a qui ne veulent pas et qui sont dans la rue. Mais moi ce n'est pas seulement pour mes droits que je cherche du travail, c'est pour de vrai !" Sa mère est au ch?mage, son père, selon lui, inexistant. En attendant, il a des frais : il loue un petit appartement pour 260 euros par mois et, trop limité dans ses dé avec sa Mobylette, est en train de son permis de .
Parfois, la crise ne touche pas directement les jeunes, mais elle les inquiète, comme , 23 ans. Dès qu'elle le peut, cette étudiante à l'Institut universitaire de formation des ma?tres (IUFM) de Marseille, manifeste. Elle vit chez sa mère, une secrétaire divorcée, bénéficie d'une bourse de 400 euros par mois et a trouvé un petit job de vendeuse dans une boutique. Elle s'angoisse essentiellement à cause des réformes envisagées pour la formation des enseignants et les réductions de postes : "Une baisse [url=http://www.corsodiesperanto.it/peuterey.php]www.corsodiesperanto.it/peuterey.php[/url] de 50 %, soit 140 postes à alors qu'on est 4 000 à !" Elle en veut au système d'orientation. Auparavant, elle a fait une licence de sciences de l'éducation : "Un cursus qui ne [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] permet qu'une seule chose : prof. On est une génération sacrifiée parce qu'on n'a pas été mis au courant que c'était une voie de garage !" Si elle rate le concours, elle envisage de assistante sociale, mais "?a fait trois ou quatre ans que je vois ma vie comme instit', c'est très difficile de l' autrement".
A l'école de commerce, rappelle Laetitia, "on nous disait qu'avec notre formation on n'aurait pas de problèmes. Ils nous donnaient même des fourchettes de rémunération..." Pour elle, aujourd'hui, quand on est jeune, il faut "vraiment de démarrer tout en bas, pour les échelons pas si vite que ?a".
Sylvain (son prénom a été modifié) a 26 ans et pour lui, "il n'y a pas vraiment de coupable", non plus, dans cette crise. "Le gouvernement fait ce qu'il peut." Il est au ch?mage depuis neuf mois pourtant. En juin 2008, il a terminé l'Ecole des hautes études internationales (EHEI) et se destinait à pour la nationale ou la sécurité privée. "Je vois beaucoup d'annonces de stages, mais rien de rémunéré." Selon lui, son secteur p?tit des réductions d'effectifs de la fonction publique. Des agents qualifiés arrivent du coup sur le marché de la sécurité privée et il se retrouve en concurrence avec eux. Il vit donc toujours chez ses parents, fait des petits boulots comme h?te dans [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]www.mxitcms.com/abercrombie/[/url] des salons en attendant, mais se sent de plus en plus "frustré". Surtout, il craint que son dipl?me se dévalue avec le temps et [url=http://www.marrakech-hotel.fr]www.marrakech-hotel.fr[/url] de à l'avenir "faire un boulot qui n'a rien à avec ce (qu'il) a appris..."
Une phase toutefois autant due à la dégradation du contexte économique qu'à une inadéquation grandissante entre les dipl?mes obtenus et le marché du travail. Auparavant, "il y avait un modèle de reproduction sociale automatique, selon le sociologue. Les aspirations [url=http://bbs.qp306.com/showtopic-161137.aspx]www.corsodiesperanto.it/peuterey.php Réforme des retraites[/url] étaient totalement le produit du milieu ". Mais la démocratisation du système éducatif a changé cette donne. Certains dipl?mes ont été dévalués, et parallèlement, les emplois censés y ont évolué. Des travers exacerbés par l'élitisme républicain fran?ais : l'obsession du classement scolaire et le culte des grandes écoles. Aussi, la période des stages, des CDD, etc. est devenue, selon M. Galland, le nouveau processus "d'adéquation". A ce jeu-là, la crise économique en sus, les 60 000 à 160 000 jeunes - selon les critères - qui sortent chaque année du système scolaire sans aucun dipl?me, et qui, de surcro?t, conjuguent souvent les problèmes sociaux, sont ceux que la conjoncture malmène le plus.
Charles Malavasi est dans le même cas. Après des études de à l'Ecole supérieure de commerce de Pau, à 24 ans, il est stagiaire "back-office" d'une grande multinationale. Il s'est résigné. Il sait que les [url=http://www.riad-marrakesh.fr]abercrombie pas cher[/url] perspectives sont beaucoup moins dorées que pour les étudiants qui l'ont précédé dans cette filière. Mais il se revendique "optimiste né". Et selon lui "il faut se que ?a va an et qu'après ?a va repartir". p
Même désillusion à l'ANPE quand elle a cherché de l' : "Mots pour mots, la conseillère m'a dit : [url=http://www.corsodiesperanto.it/woolrich.php]woolrich outlet[/url] "L'ANPE n'a rien à vous , on n'a que des jobs de manutention, vous saurez bien vous débrouiller."" Elle a alors fait le tour des agences d'intérim de Lille avec une copine : "Mais ils ont refusé de nos CV en [url=http://blog.ptsllc.com/?p=22#comment-191217]5 Simple Steps To Go Green - Business Article[/url] nous disant qu'on était surdipl?mées, qu'ils avaient déjà trop de monde et pas assez d'offres." Aujourd'hui, du coup, elle a plusieurs fers au feu : elle prépare le concours de l'Ecole de journalisme de Lille, et en même temps regarde les [url=http://www.riad-marrakesh.fr]www.riad-marrakesh.fr[/url] annonces à l'étranger : "Là-bas, j'ai remarqué que mon cursus était beaucoup plus apprécié."
La crise touche même les hauts dipl?més, comme Takam, 27 ans, dipl?mé de Po Paris depuis novembre 2008 (option ressources humaines). [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] "On me dit souvent : "Un Sciences Po au ch?mage, ce n'est pas possible !"" Et pourtant... Depuis la fin de son année d'apprentissage chez Schlumberger, ce Camerounais, arrivé plein d'espoirs en France avec une en 2006, galère. "Aujourd'hui, la plupart des ont gelé les recrutements des , et quand il y a une annonce, au lieu d'être 50 à , on est 300." Il ajoute : "On est concurrencé par des jeunes qui ont deux ou trois ans d'expérience et qui viennent de leur job." Il a "plein d'amis qui se disent qu'ils vont d'un an leurs études".
Laetitia est amère quand elle se retourne sur ses [url=http://www.corsodiesperanto.it/moncleroutlet/]moncler outlet[/url] quatre dernières années. Elle a d'abord été en stage pendant un an, pour 700 euros par mois. Puis elle a obtenu un contrat à durée indéterminée (CDI), mais en trois ans et demi, elle n'a réussi qu'à se de 1 100 à 1 450 euros par mois : "Ils m'ont dit que c'était le plafond salarial." Souvent, sa mère lui disait : "Mais pourquoi tu ne poses pas ta démission ?" Elle lui répondait : "Aujourd'hui, c'est plus comme avant !"
Face au "mur" de l'emploi, tous les jeunes ne réagissent toutefois pas avec la même révolte. Tatiana Boyer a 18 ans, elle s'entend mal avec sa mère, standardiste - son père est absent -, elle galère, mais "la crise, ?a ne (la) change pas". Depuis que son rêve de boulangère s'est brisé, après quatre mois de CAP, quand le médecin du travail lui a diagnostiqué une allergie à la farine, elle encha?ne les échecs scolaires : deux CAP en alternance interrompus, l'un en charcuterie, l'autre en vente. Aucun ne la motivait. Alors, en ao?t 2008, elle a dit "Stop les apprentissages !", et depuis "c'est la zone". Elle s'est mis en tête de un job de vendeuse en p?tisserie, une manière d' son rêve initial. "Mais il y a de moins en moins d'offres" et elle n'a pas le permis de .
La période des stages non rémunérés et des CDD s'est considérablement allongée. C'est aujourd'hui "une fa?on normale d' dans la vie d'adulte", indique Olivier Galland, sociologue et directeur de recherche au CNRS, auteur de Les jeunes Fran?ais ont-ils raison d' peur ? (Armand Colin, 2009).
dans la ville de son enfance pour dans l'h?tel-restaurant de son père, au Puy-en-Velay (Haute-Loire). C'est loin [url=http://www.corsodiesperanto.it/peuterey.php]peuterey outlet[/url] de ce qu'elle imaginait quand elle s'est lancée dans les études : un DUT de techniques de commercialisation en alternance d'abord, un contrat à durée déterminée (CDD) d'un an au Crédit mutuel à la sortie, puis l'Ecole supérieure de commerce de Saint-Etienne.

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